30 September 2018

La gravure de reproduction au 19e siècle

Voici une série de quatre vidéos que je consacre à la gravure. J'explique comment les images étaient reproduites par le passé, entre le 15e et le 19e siècle. Je parle en particulier de la gravure sur bois de bout utilisée au 19e siècle (gravure de reproduction).

Vidéo n° 1 : Introduction à la gravure (10 minutes)


Vidéo n° 2 : Histoire et techniques de la gravure (15 minutes)


Vidéo n° 3 : Gravure de reproduction sur bois de bout au 19e siècle (15 minutes)


Vidéo n° 4 : Livres et journaux illustrés du 19e siècle (1 heure)


Playlist Youtube

Toutes les vidéos peuvent-être regardées à partir de la Playlist Youtube suivante :

06 September 2018

Formation du duché de Saxe-Cobourg et Gotha

La Maison de Saxe-Cobourg et Gotha à l'origine de plusieurs dynasties royales en Europe (Belgique, Royaume-Uni, Portugal, Bulgarie) prend son origine d'un petit duché au centre de l'Allemagne : le duché de Saxe-Cobourg et Gotha. Ce duché a été créé en 1826, mais il a une histoire plus ancienne. Ci-dessous vous trouverez un petit résumé de l'évolution territoriale de quelques duchés de la branche Ernestine de Saxe qui aboutit à la formation du duché de Saxe-Cobourg et Gotha.

En fait, le duché de Saxe-Cobourg-Saalfeld a été transformé en duché de Saxe-Cobourg et Gotha en 1826 :

Avant 1826 :

* Duché de Saxe-Cobourg-Saalfeld (1735-1826)

- Duché(s) : 1
- Capitale(s) : 1 (Saalfeld, puis Cobourg à partir de 1764)
- Territoire(s) distinct(s) : 2 (Cobourg et Saalfeld)

Duc régnant :

1735-1745 : Ernest Ier
1745-1764 : François-Josias
1764-1800 : Ernest II
1800-1806 : François (père du roi Léopold Ier de Belgique, grand-père maternel de la reine Victoria du Royaume-Uni et grand-père paternel de son mari Albert, prince consort)
1806-1826 : Ernest III (futur Ernest Ier de Saxe-Cobourg et Gotha)


* Duché de Saxe-Gotha-Altenbourg (1672-1825)

- Duché(s) : 1
- Capitale(s) : Gotha
- Territoire(s) distinct(s) : 2 (Gotha et Altenbourg)

Duc régnant :

1672-1675 : Ernest Ier
1675-1691 : Frédéric Ier
1691-1732 : Frédéric II
1732-1772 : Frédéric III
1772-1804 : Ernest II
1804-1822 : Auguste (père de la duchesse consort Louise de Saxe-Cobourg-Saalfeld)
1822-1825 : Frédéric IV (mort sans postérité)

Après 1826 :

* Duché de Saxe-Cobourg et Gotha (1826-1918)

Après la mort sans postérité du duc Frédéric IV de Saxe-Gotha-Altenbourg : a) la Saxe-Saalfeld est cédée au duc de Saxe-Meiningen (voir ci-dessous) ; b) la Saxe-Gotha est cédée au duc de Saxe-Cobourg.

- Duché(s) : 2
- Capitale(s) : 2 (Cobourg et Gotha)
- Territoire(s) distinct(s) : 2 (Cobourg et Gotha)

Duc régnant :

1826-1844 : Ernest Ier (précédemment Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld)
1844-1893 : Ernest II
1893-1900 : Alfred
1900-1918 : Charles-Edouard

Remarques :

- Gotha était deux fois plus grand que Cobourg et que Saalfeld.
- Ernest Ier était marié à la fille unique de Auguste de Saxe-Gotha-Altenbourg.
- "Union personnelle" de 1826 à 1852, "Union réelle" (mais toujours deux états distincts) à partir de 1852.
- Ernest de Hohenlohe-Langenburg assura la régence du duché de 1900 à 1905, pendant la minorité du duc Charles-Edouart.


* Duché de Saxe-Meiningen (1680/1826-1918)

- Duché(s) : 1
- Capitale(s) : 1 (Meiningen)
- Territoire(s) distinct(s) : 1 (Saalfeld inclus à partir de 1826)


La Saxe-Cobourg et Gotha est en fait une union personnelle entre deux duchés distincts. Il est donc plus correct de parler de "Saxe-Cobourg et Gotha" que de "Saxe-Cobourg-Gotha". Cela est bien expliqué dans l'extrait de l'article suivant :

Tout en vaquant à ses affaires et à celles de ses voisins, Ernest II avait lieu de méditer [...] sur les contradictions des hommes en général et des Allemands en particulier. Ayant sous son commandement deux très petits duchés, dont l’un était un bien de patrimoine et l’autre un acquit, il tâchait depuis longtemps de rattacher plus étroitement Saxe-Gotha à Saxe-Cobourg, d’obtenir qu’elles consentissent à vivre sous la même constitution, à se laisser administrer en commun. Il y avait perdu ses peines. Non-seulement les populations étaient jalouses de leurs droits, de leurs intérêts séparés, les principaux fonctionnaires des deux duchés se détestaient cordialement. On aurait pu s’imaginer qu’en 1848, la réconciliation se ferait d’elle-même. D’un bout à l’autre de l’Allemagne, on ne parlait que d’unité nationale, de parlement national, de grande patrie. Cependant Cobourg et Gotha s’entêtaient à vivre séparés de corps et de biens ; c’était les prier de leur déshonneur que de les engager à s’entendre, leurs chiens refusaient obstinément de chasser ensemble : « Dans un temps où les hommes les plus raisonnables étaient en proie à des rêves de mégalomanie nationale, il était impossible de régler la plus simple affaire d’administration commune, et force était de constater que le particularisme ou la politique de clocher est un héritage auquel l’Allemand ne renoncera jamais. » (La Revue des Deux Mondes, 1888, tome 85, p. 221 : Les mémoires d'Ernest II, duc de Saxe-Cobourg-Gotha, compte rendu écrit par G. Valbert.)

Voir aussi : Rudolf Genée, Stadt und Veste Coburg, 1866, p. 25 :


Après l'effondrement des monarchies allemandes à la fin de la Première Guerre mondiale, Gotha restera en Thuringe, tandis que Cobourg choisira la Bavière. Ensuite, après la Seconde Guerre mondiale, Gotha se retrouvera en R.D.A. tandis que Cobourg sera en R.F.A.

09 June 2018

Pierre Gusman : La gravure sur bois en France au XIXe siècle

Pierre Gusman,
portrait dessiné et gravé
en 1924 par Albert Váradi
Pierre Gusman (1862-1941) est un historien d'art, graveur et illustrateur français.

Vous trouverez ci-dessous la première partie de son livre : La gravure sur bois en France au XIXe siècle (Editions Albert Morancé, Paris, 1929, XII + 322 pp., 28,0 x 22,5 cm). Le texte du livre est maintenant dans le domaine public, puisque l'auteur est décédé depuis plus de 70 ans. Les gravures du livre sont toutes du 19e siècle et sont donc également dans le domaine public. Je l'ai numérisé et traité graphiquement avec la technologie ClearScan (OCR) d'Adobe.

Pour télécharger le fichier PDF : cliquez ici ; Pour le visualiser dans Issuu, voir à la fin du post.

Pierre Gusman est un graveur du 20e siècle, ce qui implique qu'il pratique la gravure originale purement artistique, celle apparue lorsque les procédés de photogravure (photographique-chimique-mécanique) ont remplacé la gravure de reproduction manuelle. Ces nouveaux procédés automatiques ne nécessitaient plus ni graveurs, ni dessinateurs.

Par contre son père, Adolphe Gusman (1821-1905), était un graveur du 19e siècle ayant encore connu la grande époque de la gravure de reproduction manuelle sur bois de bout, utilisant abandonment les hachures pour la traduction des tons et des ombres.

La gravure sur bois du début du 20e préféra revenir à une gravure plus simple, souvent sur bois de fil, avec des dessins se focalisant sur les contours, et sans les traductions des tons et des ombres.

Deux "découvertes" de Pierre Gusman, sur lesquelles il a tendance à insister dans ses deux ouvrages sur la gravure que je possède (La gravure sur bois et taille d’épargne, 1933 ;  La gravure sur bois en France au 19e siècle, 1929) sont les suivantes.

D'abord, le fait que la gravure en relief (d'épargne) a aussi été pratiquée sur métal. Il en a d'ailleurs fait une démonstration avec une matrice de métal du 15e siècle, que tout le monde croyait gravée en creux (taille douce), en l'imprimant comme on imprime habituellement une gravure sur bois (impression typographique). Le résultat fut excellent, alors que les "tentatives" d'impressions précédentes n'avaient jusque là donné que des résultats peut convainquants : une image négative semblable à nos anciens films photographiques. Pierre Gusman donna une deuxième preuve : « Pour aller plus sûrement, je photographiai l'épreuve négative de Victor Gay, et aussitôt j'eux comme cliché l'épreuve positive la plus parfaite... » 

Ensuite, le fait que la gravure sur bois de bout n'aurait pas été découverte fin du 18e siècle pas Thomas Bewick (1753-1828), mais déjà auparavant. Il a retrouvé une gravure imprimée à Constantinople en 1709 qu'il prétend être réalisée sur bois de bout. On y voit en effet deux lignes blanches qui indique que la gravure a été réalisée sur une planche de bois constituée de plusieurs blocs, probablement du bois de buis. Cela est typique de la gravure sur bois de bout car en débitant en rondelles les branches de buis, on n'obtenait que des blocs de petites dimensions. Il était alors nécessaire de collé ou vissé plusieurs blocs ensemble pour en faire une planche de plus grande dimension.





Accéder à la première partie du livre avec Calaméo (HTML) :

07 June 2018

Titres portés par les princes de la famille royale belge

Cette article est une de mes dernières contributions à la Wikipédia francophone. Source : Histoire de la monarchie belge (Auteurs). Contenu soumis à la licence CC-BY-SA.

Le titre de Prince et Princesse de Belgique est attribué à la descendance masculine et directe de feu S.M. Léopold Ier (A.R. du 14 mars 1891). A partir de 1991, avec l'abolition de la loi salique, le titre fut accordé en ligne directe, aussi bien féminine que masculine de S.A.R. le Prince Albert, Prince de Liège, Prince de Belgique (A.R. du 2 décembre 1991). A partir de 2015, pour éviter la prolifération du titre, seuls les enfants et les petits-enfants du Souverain, ainsi que les enfants et les petits-enfants de l'héritier au trône, recevront le titre (A.R. du 12 novembre 2015).

Le titre de Duc de Brabant est attribué au fils aîné du roi, prince héritier du royaume (arrêté royal du 16 décembre 1840)(1). Du fait de l'abolition de la loi salique en 1991, le titre est actuellement attribué à la princesse Élisabeth, fille aînée du roi Philippe, qui porte donc le titre de Duchesse de Brabant. Auparavant, le titre de Comte de Flandre était attribué au second fils du roi (A.R. du 16 décembre 1840), et le titre de Comte de Hainaut au fils aîné de l'héritier du trône (A.R. du 12 juin 1859). Le titre de Prince de Liège a aussi été attribué (A.R. du 7 juin 1934). Ces titres font référence aux anciens titres médiévaux, qui étaient en vigueur jusqu'à la Révolution et l'annexion à la France en 1795. Depuis 2001, seul le titre de Duc de Brabant peut encore être attribué.

Duc de Brabant

1840-1865 : Léopold (1835-1909), futur roi Léopold II. (16 décembre 1840)
1865-1869 : Léopold (1859-1869), fils du roi Léopold II.
1909-1934 : Léopold (1901-1983), futur roi Léopold III.
1934-1951 : Baudouin (1930-1993), futur roi Baudouin.
1993-2013 : Philippe (1960-), futur roi Philippe.
2013- : Élisabeth (2001-), fille du roi Philippe.

Comte de Flandre

1840-1905 : Philippe (1837-1905), frère du roi Léopold II et père du roi Albert Ier. (16 décembre 1840)
1910-1983 : Charles (1903-1983), frère du roi Léopold III et Régent de 1944 à 1950. (31 janvier 1910)

Comte de Hainaut

1859-1865 : Léopold (1859-1869), fils du roi Léopold II. (12 juin 1859)
1930-1934 : Baudouin (1930-1993), futur roi Baudouin.

Prince de Liège

1934-1993 : Albert (1934-), futur roi Albert II. (7 juin 1934)(2)

Exemple de titulature complète d'un prince de Belgique avant la Première Guerre mondiale (lorsque les titres allemands étaient encore utilisés) : S.A.R. le prince Philippe, comte de Flandre, prince de Belgique, duc en Saxe, prince de Saxe-Cobourg et Gotha.

Règle pour l'ordre des titres : les titres allemands venaient après les titres belges ; le titre de duc de Brabant, comte de Flandre, etc., précède celui de prince de Belgique.

On pouvait aussi écrire : S.A.R. Mgr (Monseigneur) au lieu de S.A.R., duc de Saxe au lieu de duc en Saxe, Saxe-Cobourg-Gotha au lieu de Saxe-Cobourg et Gotha.

Notes :

(1) Un héritier présomptif (héritier qui pourrait être déchu de sa position en cas de naissance d'une autre personne mieux placée que lui dans l'ordre de succession) ne portait pas le titre de Duc de Brabant. Ce fut le cas par exemple du prince Philippe, frère du roi Léopold II, à partir de 1869, année de la mort du fils unique du Roi.

(2) Albert aurait put se voir attribuer le titre de Comte de Flandre, mais celui-ci était déjà attribué au prince Charles.

Références :

(1) Titres royaux en Belgique, Stéphane Guiot, 2001.

(2) Les titres de la famille royale belge, Valentin Dupont, 2011.

(3) Le Roi limite l'octroi du titre de prince de Belgique, Antoine Clevers, La Libre, 25 novembre 2015.

(4) Service Public Fédéral, Arrêté royal relatif à l'octroi du titre de Prince ou Princesse de Belgique du 12 novembre 2015.

28 May 2018

Omeka-S in Docker containers

Omeka-S is a next-generation web publishing platform for institutions interested in connecting digital cultural heritage collections with other resources online. It also publishes items on the semantic web with JSON-LD (linked open data).

The software is a LAMP server (Linux, Apache, MySQL, PHP).

Omeka-S official web site:


I am maintaining since some months a Docker image to be able to launch easily and rapidly an Omeka-S server by spinning up some Docker containers.

My Docker image can be found on Docker hub:


The files (Dockerfile, Docker compose YAML, etc.) are maintained on Git hub:


Some Omeka-S modules are included in the Docker image, but no MySQL/MariaDB server.

How to install Omeka-S on a Linux server with that Docker image:

Launch the containers

Install Docker and Docker-compose on your host (can be a physical or virtual machine).
Download the file "docker-compose.yml".
From the directory containing the "docker-compose.yml" file:
$ sudo docker-compose up -d
This will deploy three Docker containers:
  • Container 1: mariadb (mysql)
  • Container 2: phpmyadmin (connected to container 1; run behind nginx/php)
  • Container 3: omeka-s (connected to container 1; run behind apache/php)
With your browser, go to:
At that point, you can start configuring your Omeka-S web portal.
Remarks:
  • images will be downloaded automatically from the Docker hub: mariadb:latest, phpmyadmin:latest, dodeeric/omeka-s:latest.
  • for the omeka-s container, /var/www/html/files (media files uploaded by the users) and /var/www/html/config/database.ini (configuration file with the credentials for the db) are put in a named volume and will survive the removal of the container. The mariadb container also put the data (omeka-s db in /var/lib/mysql) in a named volume. Volumes are hosted in the host filesystem (/var/lib/docker/volumes).
To stop the containers:
$ sudo docker-compose stop
To remove the containers:
$ sudo docker-compose rm 
Remark: this will NOT delete the volumes (omeka and mariadb). If you launch again "sudo docker-compose up -d", the volumes will be re-used.
To login into a container:
$ sudo docker container exec -it <container-id-or-name> bash 
Build a new image

If you want to modify the omeka-s image (by changing the Dockerfile file), you will need to build a new image:
E.g.:
$ git clone https://github.com/dodeeric/omeka-s-docker.git
$ cd omeka-s-docker
Edit the Dockerfile file.
Once done, build the new Docker image:
$ sudo docker image build -t foo/omeka-s:1.0.1-bar .
$ sudo docker image tag foo/omeka-s:1.0.1-bar foo/omeka-s:latest
Upload the image to your Docker hub repository:
Login in your account (e.g. foo) on hub.docker.com, and create a repository "omeka-s", then upload your customized image:
$ sudo docker login --username=foo
$ sudo docker image push foo/omeka-s:1.0.1-bar
$ sudo docker image push foo/omeka-s:latest
Use Traefik as proxy

If you want to access all your web services on port 80 (or 443), you can use the Traefik reverse proxy and load balancer.
Here we have 3 web servers running (phpmyadmin, omeka-s, gramps). All are reachable on port 80 after launching this command:
$ sudo docker-compose -f docker-compose-traefik.yml up -d
All xxx.dodeeric.be dns names are directed to the Traefik container which will proxy them to the corresponding service container. The xxx.dodeeric.be dns names have to point to the IP of the Docker host.
With your browser, go to: (dodeeric.be is replaced by your dns domain; e.g. mydomain.com)
Traefik has a management web interface: http://hostname:8080
Only the Traefik container exposes its TCP ports (80, 443, 8080) on the Docker host; the service containers run on the private "network1" network.



You can also use the Portainer web interface to more easily manage your containers. To run Portainer on its default port 9000, just launch the following command:

$ sudo docker run -d -p 9000:9000 --name portainer --restart always -v /var/run/docker.sock:/var/run/docker.sock portainer/portainer:latest

Then, to access the web interface, go to: http://hostname:9000

Portainer web interface - Container list



Personally, I run Omeka-S in Docker containers on the following platform:


KVM Host:  

- HW: CPU: 8 (i7), RAM: 8 GB, Storage: 1 x SSD 250 GB + 2 x HDD 1 TB.
- OS: Ubuntu 18.04
- SW: KVM Hypervisor with Virt-Manager (Libvirt)

Docker Host:

- VM: CPU: 4, RAM: 4 GB, Storage: 2 x 20 GB (qcow2, virtio)
- OS: CentOS 7.5
- SW: Docker CE 18.05.0

Please note that running Omeka-S with the IIIF server and client (Universal Viewer) modules enabled can consume quite a lot of CPU: when zooming on media images with the Universal Viewer, the server has to produce images "on the fly" using the GD or Imagick PHP modules (or the ImageMagick command line) which is quite CPU intensive.

Zooming on a high resolution media image in the Universal Viewer.