03 March 2024

Gemini & ChatGPT : Analyse d'images et de documents - Génération et exécution d'un programme Python

Histoire de l'art (ChatGPT) : analyse de deux images de tableau, analyse d'un document PDF de 17 pages décrivant en détail un tableau.

Wikipédia (ChatGPT) : questions posées sur la copie d'écran d'un article de Wikipédia (OCR / ROC : reconnaissance optique de caractère).

Informatique (Gemini) : génération d'un petit programme écrit en Python faisant des requêtes vers un API, puis exécution de celui-ci dans une machine virtuelle dans Google Colab.

21 February 2024

Étude d’un tableau monumental : « La fête patriotique du cinquantenaire de l’indépendance de la Belgique », par Camille Van Camp, 1890.

La fête patriotique du cinquantenaire de l’indépendance de la Belgique en 1880,
Camille Van Camp, huile sur toile, 250 × 430 cm, 1890, Palais de la Nation (Bruxelles).

Le tableau représente une scène grandiose : la cérémonie officielle du cinquantenaire de l’indépendance de la Belgique, qui s’est déroulée le 16 août 1880 dans le Parc du Cinquantenaire à Bruxelles.

Le point de vue est central et légèrement en hauteur. Le spectateur a ainsi une vue d’ensemble de la scène et peut observer les différents éléments qui la composent. Au premier plan, on distingue une foule immense et bigarrée, composée de personnages de tous âges et de toutes conditions sociales. Des drapeaux belges flottent au vent, créant une atmosphère festive et patriotique. Des tribunes ont été installées pour les invités officiels, dont le roi Léopold II et la reine Marie-Henriette, représentés au centre du tableau. Au second plan, on voit le monument du Cinquantenaire, un arc de triomphe érigé pour commémorer l’indépendance de la Belgique. Des bâtiments et des colonnades qui entourent le parc. Un ciel bleu clair et quelques nuages blancs.

Le tableau est dominé par les couleurs vives : le rouge, le blanc et le jaune du drapeau belge, les bleus et les verts des arbres et du ciel, les ors des costumes et des décorations. La lumière est vive et éclaire uniformément la scène.

La composition est dynamique et équilibrée. Le regard du spectateur est attiré vers le centre du tableau, où se trouvent le roi et la reine.

Le tableau est un document historique précieux. Il nous donne une image précise des festivités qui ont marqué le cinquantenaire de l’indépendance de la Belgique. Il est également une œuvre d’art importante. Van Camp a su capturer l’atmosphère festive et patriotique de l’événement, et il a réalisé un portrait saisissant de la société belge de l’époque.

Le tableau de Camille Van Camp peut être rattaché à plusieurs courants artistiques.

Le tableau représente une scène historique avec une grande précision et un souci du détail, caractéristiques du réalisme. Van Camp s’est attaché à représenter fidèlement les costumes, les décors et les personnages présents lors des festivités du cinquantenaire.

Le tableau s’inscrit dans la tradition de la peinture d’histoire, qui vise à célébrer des événements importants du passé national. Van Camp a choisi de représenter un moment symbolique pour la Belgique, le cinquantième anniversaire de son indépendance.

Le style de Van Camp est académique, c'est-à-dire qu’il respecte les règles et les conventions de l’art officiel de l’époque.

Le tableau est empreint d’un sentiment patriotique et vise à célébrer la Belgique et son histoire. Van Camp représente une foule enthousiaste et unie, célébrant l’indépendance et la prospérité du pays.

Les personnages représentés dans le tableau sont : Léopold II de Belgique (1835-1909), roi des Belges, Marie-Henriette d’Autriche (1836-1902), reine des Belges, le prince Baudouin (1869-1891), fils du comte et de la comtesse de Flandre, Walthère Frère-Orban (1812-1896), homme politique libéral, Charles Graux (1837-1910), homme politique libéral, avocat et professeur, Charles Faider (1811-1897), homme politique libéral et procureur général près la Cour de cassation, Guillaume de Longé (1815-1890), président de la Cour de cassation, Désiré De Haerne (1804-1890), prêtre, homme politique catholique et inspecteur général de l’enseignement catholique, Jules Bara (1835-1900), homme politique libéral, Alexandre-Guillaume Nicaise (1827-1902), lieutenant-général de l’artillerie, Pierre Van Humbeeck (1829-1890), homme politique libéral, Charles Buls (1837-1914), homme politique libéral et bourgmestre de Bruxelles, Franz Servais(1846-1901), compositeur et chef d’orchestre, Pierre Philippe Bourson (1801-1888), éditeur, notamment de L’Observateur, La Revue trimestrielle et Le Moniteur belge, Edmond Picard (1836-1924), juriste, écrivain et mécène, Camille Lemonnier (1844-1913), écrivain et critique d’art, Camille Van Camp (1834-1891), artiste peintre et auteur de la toile, Mathieu Leclercq (1796-1889), homme politique libéral, magistrat et membre du Congrès national, Charles Rogier (1800-1885), homme politique libéral, un des fondateurs de l’État belge, Jules Malou (1810-1886), homme politique catholique; Jean Joseph Thonissen (1816-1891), juriste et homme politique catholique, Hélène Vautier (1844-1919), épouse de l’homme politique libéral, avocat et professeur, Charles Graux, Louise Van Overbeke, épouse de l’artiste peintre Camille Van Camp, Jacques-Pierre-Louis Van Camp (1881), fils de l’artiste peintre Camille Van Camp, Élisabeth Van Camp (1879), fille de l'artiste peintre Camille Van Camp, Victor Jacobs (1838-1891), juriste et homme politique catholique, Ernest Slingeneyer (1820-1894), artiste peintre, Baron Alfred van der Smissen (1823-1895), officier de l’armée, Baron Louis de Gericke van Herwijnen (1814-1899), homme politique catholique et diplomate néerlandais, Charles Woeste (1837-1922), avocat et homme politique catholique, Auguste Beernaert (1829-1912), homme politique catholique, juriste et militant des droits humains, prix Nobel de la paix en 1909. Non identifiés, à proximité du couple royal : la Princesse Stéphanie de Belgique (1864-1945), la Princesse Clémentine de Belgique (1872-1955), Philippe de Belgique (1837-1905), comte de Flandre, Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (1845-1912), comtesse de Flandre, Henriette de Belgique (1870-1948), fille du comte et de la comtesse de Flandre, Joséphine de Belgique (1872-1958), fille du comte et de la comtesse de Flandre, les Ministres d’Angleterre et d’Autriche, Joseph-Émile Lequime (1802-1886), médecin, professeur à l’Université libre de Bruxelles et collectionneur d’art, Caroline Corbisier, épouse de l’homme politique libéral et avocat Charles-Xavier Sainctelette, Mme Jules Guillery, épouse de l’homme politique libéral, Claire Hélène Orban (1815-1890), épouse de l’homme politique libéral Walthère Frère-Orban, Émilie Jaequemyns (1842-1906), épouse de l’homme politique libéral, juriste et diplomate, Gustave Rolin-Jaecquemyns, Comtesse Olympe Isabelle d’Oultremont (1841-1909), dame de compagnie de la reine MarieHenriette et épouse de Paul Edmond de Borchgrave d’Altena, diplomate et chef de cabinet du roi Léopold II. (Source : revue Bruxelles Patrimoines)

Autres informations :

- Signature : Signé et daté « C. Van Camp 1890 » en bas à droite.
- Cadre : Cadre en bois doré.
- Le style est réaliste et académique.
- Il a été exposé pour la première fois au Salon de Bruxelles en 1890.
- Il est aujourd'hui conservé au Palais de la Nation, siège du Parlement fédéral belge.

Post généré avec l’aide de Google Gemini (Intelligence Artificielle générative).

14 February 2024

The "Museum Dynasticum" Magazine

Magazine published twice a year in French and Dutch by the Association royale Dynastie et Patrimoine culturel, ASBL (Bruxelles) (Royal Association Dynasty and Cultural Heritage, ASBL) (Brussels). English version translated automatically by Google from French and Dutch:







12 February 2024

Quelques revues en ligne consacrées à la dynastie royale belge au 19e siècle


Bruxelles Patrimoines

Revue paraissant 3 fois par année et publiée par Urban.brussels.

✔ Dossier - Un lieu dans l'art : La commémoration picturale du cinquantenaire de l'indépendance belge, Werner Adriaenssens, conservateur collections XXe siècle, Musées Royaux d'Art et d'Histoire, et Thomas Deprez, historien de l'art, septembre 2019, article 31-4, pp. 42-55.

Bien qu’à la fin du XIXe siècle, la photographie était déjà parfaitement en mesure de représenter des manifestations de masse, les grandes célébrations étaient encore toujours immortalisées  par des artistes peintres. Werner Adriaenssens et Thomas Deprez se sont plongés dans les sources iconographiques de la cérémonie du cinquantième anniversaire de l’indépendance belge et la concurrence que se livrèrent quelques peintres pour s’attirer une commande officielle de l’État pour une représentation monumentale de ce moment hors du commun. 


Fig. 2 (p. 44) [Exposition nationale de Bruxelles en 1880.jpg] et fig. 6 (p. 46) [La fête patriotique du cinquantenaire de l’indépendance belge en 1880.jpg] : gravures scannées par Dodeeric, disponibles sur Wikimedia Commons [commons.wikimedia.org]. Fig. 1 (p. 43) et fig. 8 (p. 47) également disponibles.

✔ Dossier - Bruxelles mise en scène : La Place royale, vue par le peintre François Gaillard, Christophe Loir, professeur à l'Université Libre de Bruxelles, septembre 2019, article 31-1, pp. 8-19.

« All the world’s a stage », une des citations les plus connues de Shakespeare, s’applique à merveille à l’analyse, réalisée par Christophe Loir, d’une peinture qui nous offre un regard sur  a place Royale en 1884. François Gailliard était passé maître dans la réalisation de ce genre de tableau qui nous apporte des informations inestimables sur Bruxelles mais aussi sur la vie quotidienne dans la ville. En zoomant sur une foule de détails qu’il compare à des informations extraites d’autres sources, comme des règlements de la ville, du matériel photographique historique et une littérature spécialisée contemporaine, l’ensemble prend vie comme s’il s’agissait d’un fragment de roman ou de film. 


Museum Dynasticum

Revue semestrielle publiée en français et néerlandais par l'Association royale Dynastie et Patrimoine culturel, ASBL (Bruxelles) :













Fondation Roi Baudouin